Le Moustoir

Un peu d'histoire

La commune du Moustoir a une superficie de 1.450 ha, une population de 680 habitants, appelés les Moustoiriens. Elle fait partie du canton de Maël-Carhaix.

Le nom « Moustoir », du breton Vouster, est un emprunt au roman « moutier » qui désigne une chapelle rurale. Dans la littérature, il est fait mention d’un couvent d’Augustins (installés à Carhaix), et qui aurait donné son nom à la commune : Ar Vouster, « le petit monastère ». D’autres auteurs proposent l’éthymologie « Ar Voustier »,  « le manoir », pensant peut-être à celui de Pen Lan Taillanter mais qui ne date que de la fin du 17e début 18e.

Le bourg du Moustoir conserve des témoignages d’une occupation ancienne, comme des tronçons de l’aqueduc romain destiné à alimenter Carhaix et une motte féodale au lieu-dit Pors an Place.

Ce qui est certain, c’est que Le Moustoir était sous l’ancien régime une trêve de la paroisse de Trébrivan, et qu’elle a élu sa première municipalité en 1790.

L’église Saint-Juvénal

Construite en 1507, l’église paroissiale est intégralement restaurée en 1891. Le choix du patronage Saint Juvénal, évêque de Jérusalem, reste une énigme. Cette dédicace serait un substitut à Saint Guénaël dit en breton saint Vinel ou Venal, moine breton fondateur de plusieurs monastères en Irlande et symbole de la fermeté de la foi.

Eglise en forme de tau, son chevet est droit, elle possède deux transepts et deux collatéraux. Sa nef est formée de cinq travées marquées par des arcades ogivales.

A l’intérieur de l’église se trouvent des éléments de mobilier fabriqués à Caurel par le sculpteur Elie Montbet.

L’ossuaire et la façade sud jusqu’au transept sont inscrits au Monuments Historiques depuis le 31 mars 1926.

En 1994 des travaux importants ont été entrepris afin de préserver l’église paroissiale : assèchement et assainissement des murs, peinture des voutes et des murs et la restauration des boiseries.

En 1997 et 1998 les vitraux ont été entièrement restaurés.

        

La Chapelle Sainte Barbe

Très à l’écart des grands axes et dans un cadre particulièrement champêtre, la chapelle Sainte Barbe séduit par son caractère rustique et ancien. Construite au 16e siècle elle connait divers remaniements, dont des inscriptions gardent trace : la charpente porte la date de 1683, rénovations en 1700 et 1798 au-dessus de la porte de la chapelle.

Le retable datant du 17e-19e siècles est d’une grande qualité, il a été restauré en 2000. En haut de ce retable se trouve une vierge à l’Enfant entourée de deux anges. De part et d’autre du tableau central de curieuses colonnes torses encadrent les statues de Sainte Barbe et de Saint Yves.

La Chapelle de la Croix Neuve                     

Comme son nom l’indique, la Chapelle de la Croix Neuve est relativement récente : 1819

Au-dessus de la porte ouest de la chapelle, sous un heaume tenu par deux lions, sont représentées les armes de la famille donatrice.

Le retable baroque datant du 17e siècle, richement sculpté, provient à l’évidence d’une chapelle antérieure aujourd’hui disparue. Il a été restauré en 2000.

Le calvaire de Kérantré.

La croix de ce calvaire, remplacée en 2005 après avoir été volée, est en Kersantite. Sa face sud est ornée d’une vierge en pitié, un ange tenant les jambes du Christ un autre lui tenant la tête. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1927.

Le calvaire de Kerléon

Ce calvaire érigé en 1618 par les habitants du village. 

Le calvaire du cimetière

Depuis 1776, par souci d’hygiène, les cimetières doivent être à l’écart des bourgs. Mais l’église impose aussi un calvaire au milieu « du champ des morts ». Ce calvaire a été déplacé de Pors An Place lors de la construction du nouveau cimetière en 1938. Il a été restauré en 2003.

Le calvaire de l’église.

Remonté en 1862 sur un soubassement moderne avec des remplois d’éléments d’autres croix de la paroisse, ce calvaire est sculpté des scènes de la Passion, la Flagellation, Jésus tombant sous la Croix...

Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1926

L’aqueduc romain

Vorgium (Carhaix de nos jours) est fondée par les Romains au 1er siècle. Cette cité croît considérablement du 1er au 3ème siècle. Un premier aqueduc de 11kms de long alimente la ville d’un volume d’eau de 1000-2000m3 par jour. Celui-ci étant insuffisant, un deuxième aqueduc voit le jour au 3ème siècle. L’eau est captée à Paule et Glomel et s’écoule dans une canalisation de 27kms de long ce qui permet d’acheminer 6000m3 par jour.

Deux conduites parallèles sont visibles  à Pors An Place, un tunnel de 900m de long a été creusé dans la butte de Kervoaguel et une autre section de l’aqueduc est visible au village du Helesser.

 

 

 

 

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